Vous avez vendu un bien immobilier ou souscrit à un contrat financier et souhaitez bénéficier d'une rente viagère ? Il est essentiel de connaître les implications fiscales, qui varient selon le type de rente. Dans cet article, nous vous proposons un décryptage exhaustif de la fiscalité associée aux rentes viagères.
Qu'est-ce qu'une rente viagère ?
Une rente viagère est un contrat aléatoire, stipulé par l’article 1108 du Code civil, permettant à son bénéficiaire de recevoir un revenu régulier jusqu'à son décès. On distingue deux types principaux :
- Rente viagère à titre gratuit : obtenue sans contrepartie, comme dans le cadre d'une donation ou d'un legs.
- Rente viagère à titre onéreux : acquise en échange d'un capital, comme dans le cas des placements financiers ou de la vente d'un bien immobilier.
Fiscalité des rentes viagères : ce qu'il faut retenir
Les rentes viagères sont soumises à l'impôt sur le revenu, mais l'imposition diffère selon leur nature.
Rentes à titre gratuit
Ces rentes sont imposables comme des pensions. Vous bénéficierez d'un abattement de 10 %, avec un minimum de 442 euros et un maximum de 4 321 euros. Elles doivent être déclarées dans les cases spécifiques de votre déclaration d'impôt.
Rentes à titre onéreux
Les rentes viagères issues de produits d’épargne, comme les contrats d'assurance vie, sont également assujetties à l'impôt sur le revenu. Elles engendrent des prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. En fonction de votre âge et du type de versement, le montant imposable peut varier :
- Pour les moins de 50 ans : 70 % de la rente est imposable.
- Pour les 50-59 ans : 50 % est imposable.
- Pour les 60-69 ans : 40 % est imposable.
- Pour les plus de 70 ans : 30 % est imposable.
Il est crucial de bien comprendre ces différentes modalités afin d'optimiser vos revenus et de planifier votre fiscalité en conséquence.







