La campagne de déclaration des biens immobiliers pour 2024 s'est terminée le 30 juin, mais les chiffres révèlent un problème alarmant : 7,8 millions de locaux restent non déclarés, selon les informations du fisc. Les propriétaires concernés pourraient faire face à une amende de 150 euros.
Pourquoi est-il crucial de déclarer ses biens immobiliers ?
La déclaration des biens est plus qu'un simple formalisme ; elle permet à l'administration fiscale de connaître les contribuables redevables de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires. Chaque propriétaire doit préciser si son bien est une habitation principale ou secondaire, et dans le cas de locations, renseigner l'identité des occupants. Cela inclut aussi les démarches nécessaires lors de la vente d'un bien, tant pour le vendeur que pour l'acheteur.
Des délais qui se réduisent
Les propriétaires qui avaient déclaré leurs biens en 2023 avaient l'option d'être dispensés cette année, à condition qu'aucun changement n'ait eu lieu dans leurs informations. Malgré la conformité de 89 % des locaux au terme des deux premières campagnes de déclaration, un bon nombre de personnes échappent à cette obligation. Contrairement à l'année précédente, aucune prolongation ne sera accordée par le fisc, ce qui pourrait conduire à des notifications erronées de taxes sur des résidences secondaires pour ceux qui n'ont pas rempli leur déclaration.
Éviter les sanctions fiscales
Les propriétaires qui omettent de déclarer leurs biens dans les délais pourraient être sanctionnés par une amende de 150 euros. Toutefois, même si un avis de taxe arrive par erreur, le fisc s'est engagé à régulariser ces situations. Il est donc essentiel pour les propriétaires de faire les démarches nécessaires le plus rapidement possible pour éviter des désagréments financiers.







