Malgré des avancées notables, les femmes continuent de percevoir en moyenne un salaire inférieur de 22 % à celui des hommes. Cet écart, qui soulève des inquiétudes, repose sur plusieurs éléments.
Les raisons de l'écart salarial
Les femmes travaillent souvent à temps partiel, ce qui entraîne une rémunération moins élevée. De plus, elles sont présentes dans des secteurs moins rémunérateurs et n'occupent pas les mêmes postes que leurs collègues masculins. Par ailleurs, une part de l'écart reste inexpliquée, indiquant une possible discrimination qui affecte les rémunérations équivalentes.
Selon l'Insee, en 2023, les femmes du secteur privé ont touché un salaire net de 21 340 euros par an, tandis que les hommes ont gagné 27 430 euros. L'étude montre que cet écart s'aggrave avec l'âge et dépend du nombre d'enfants à charge. Les mères, en particulier, subissent une baisse de salaire, en raison d'interruptions de carrière souvent liées à la maternité.
Une tendance à la réduction des inégalités
Il est intéressant de noter que les inégalités salariales montrent des signes de réduction, avec une diminution d'un tiers de cet écart entre 1995 et 2023. Ce recul est en grande partie dû à l'augmentation du nombre de femmes dans des postes de cadre et à une diminution du travail à temps partiel.
Les secteurs et les professions concernés
Les métiers féminins se concentrent principalement dans les secteurs du commerce et des services, souvent moins rémunérateurs. Même dans des postes similaires en termes de qualifications, les femmes perçoivent en moyenne un salaire de 3,8 % inférieur à celui des hommes. Ce chiffre témoigne des inégalités persistantes, souvent liées à des choix de carrière, mais aussi à des discriminations avérées.
En somme, bien que des progrès aient été réalisés, la route vers l'égalité salariale reste semée d'embûches et nécessite une vigilance accrue.







